La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souhaiterait voir disparaître les pièces de 1 et 2 centimes d’euros. Les prix seraient alors arrondis à la baisse ou à la hausse.
En effet, la disparition de ces petites pièces aurait plusieurs avantages selon la présidente :
- Cela permettrait de réduire les coûts de fabrication et de logistique. Depuis 2002, les pièces de 1 et 2 centimes auraient coûté 1,4 milliard d’euros à la zone euro.
- Cela permettrait également de simplifier les paiements en espèces.
Certains pays, comme l’Irlande, ont déjà sauté le pas et pratiquent l’arrondi.
Depuis décembre 2019, les commerçants de Belgique sont invités à arrondir leurs prix à 0 ou 5 centimes. Cet arrondi concerne le montant total des achats payé en espèces et non le prix de chaque article.
En France la question est posée mais aucune décision n’a encore été prise.
A l’heure actuelle, il y aurait plus de 36 milliards de pièces de un centime d’euro en circulation.