L’Insee (institut national de la statistique et des études économiques) a annoncé vendredi dans un communiqué la dette publique de la France. Celle-ci s’élève à 2 375,4 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, soit 99,5% du PIB (produit intérieur brut).
En regardant de plus près, les dettes de l’Etat et des organismes d’administration centrale ont augmenté (+21,5 milliards d’euros). Par contre, on note une diminution de 0,3 milliard d’euros pour les administrations publiques locales et de 5,1 milliards d’euros pour la sécurité sociale.
Ainsi, la dette de l’ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, a augmenté de 16,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.
Le gouvernement de son côté souhaite une poursuite de la baisse d’ici la fin du quinquennat. Effectivement, dans son projet de loi des finances, il prévoit une dette publique à 98,8% du PIB à fin 2019, puis 98,7% en 2020. A plus long terme, si l’on consulte les prévisions envoyées à Bruxelles, le gouvernement table sur une dette publique à 96,8% en 2022.
Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez également lire les articles suivants : Déficit public, qu’est-ce que c’est ? Définition, Qu’est-ce que le déficit budgétaire ? Définition, Qui sont les créanciers de la dette publique ?