Frédéric Oudéa, le patron de la Société Générale, a accordé un entretien au Financial Times dans lequel il déclare qu’il veut faire partie de la vague de consolidations sur le marché bancaire en Europe s’il y en a une.
Il y a une vingtaine d’années on se souvient du rapprochement tenté entre BNP, Société Générale et Paribas. Cela s’était terminé par l’émergence du groupe BNP Paribas, laissant de coté Société Générale.
Depuis une dizaine d’années nous n’assistons plus à de grosses opérations comme celle-là en Europe.
Seulement aujourd’hui, la situation change pour les banques. Effectivement, les taux d’intérêt toujours aussi bas ont un impact non négligeable sur la rentabilité des banques. De plus, les règles européennes, jusque-là contraignantes, pourraient évoluer. Aujourd’hui les banques réfléchissent de plus en plus à de nouvelles unions.
Le patron de Société Générale est une des rares personnes du milieu à déclarer publiquement ses ambitions : « L’Europe se trouve à un moment crucial, et je veux pouvoir saisir l’opportunité ».
