La néobanque Revolut revoit à la hausse certains de ses frais. En effet la néobanque a envoyé un email à ses clients pour les prévenir des changements à venir. Ces modifications seront effectives à partir du 12 août 2020. Les clients peuvent s’ils le souhaitent changer d’offre gratuitement ou résilier leur abonnement.
Augmentation de certains frais
Des frais seront appliqués en cas de dépassement du plafond mensuel de change. Ce plafond est revu à la baisse. Il sera dorénavant de 1 000 euros par mois. Si ce plafond est dépassé, les frais seront de 0,5 % du montant changé. Les offres Premium et Metal ne sont pas concernées par ce changement.
Les taux de change interbancaires vont par ailleurs augmenter les week-ends. 1 % de commission sur le taux de change (au lieu de 0,5%) sera appliquée pour les principales devises. Selon la banque cette augmentation va permettre de couvrir les risques de mouvements du marché qui peuvent intervenir le week-end.
Les virements bancaires vers un compte en banque situé dans un autre pays que le sien seront payants à partir du 2ème virement de chaque mois. Des frais de 50 centimes d’euros seront appliqués pour chaque virement.
Pour les virements dans une autre devise que sa devise, des frais de 3 euros seront appliqués pour des virements en dollars américains et de 5 euros pour les virements dans une devise autre que le dollar américain.
Suppression des services VIP
Outre l’augmentation de certains frais, Revolut va également supprimer certains services VIP. Ainsi, les clients de l’offre la plus chère, l’offre Metal ne disposeront plus de certains services haut de gamme comme le service de conciergerie ou encore l’accès gratuit aux salons des aéroports. L’offre de cashback sera également plafonnée à 13,99 euros par mois. Cette somme correspond au prix de l’abonnement mensuel de l’offre Metal.
Tous ces changements interviennent dans un contexte de crise mondiale du Coronavirus dans lequel Revolut connaît quelques difficultés. En effet Revolut a d’ores et déjà prévu de se séparer de quelques-uns de ses salariés (3% de l’effectif mondial).
